TAGS
Charles Méré, der Theaterkritiker des „Excelsior“, ließ dieser Tage in Paris ein Drama spielen, das den Titel «Le vertige» trägt und von der Presse teils gelobt, teils getadelt und heruntergerissen wurde.
Ein Hauptvorwurf, der dagegen erhoben wurde, war, daß Charles Méré zuviel mit den Mitteln des Melodrama und zuviel für das Publikum gearbeitet hätte.
Sein Kollege Jacques Théry vom „Figaro“ hat ihn darauf interviewt und ihn gefragt, was er von seinen Kritikern denke.
Charles Méré antwortete:
„Je ne répondrai pas à ceux qui ont soulevé des objections - c’était leur droit - ou qui m’ont inf@gé un blâme. Quel blâme? Celui de travailler pour le public!... Mais je travaille pour le public, puisque je fais des pièces de théâtre: «Je voudrais bien savoir, dit Dorante dans la «Critique de l’Ecole des Femmes», si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. Veut-on quo tout un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend?» ......
«Il y a dans tout cela un enseignement. C’est qu’il faut faire ce que l’on sent, le mieux que l’on peut. Je n’ai pas d’autre ambition.... Mélodrame? Oh! le mot a servi contre de plus grands que moi! Relisez la presse, le lendemain de certaines pièces de Paul Hervieu, de Henry Bataille, etc. (Je ne parle que des morts.) Mélodrame? Mais qu’est-ce que ça veut dire, mélodrame? La définition que Robert de Flers en donnait lundi dans son feuilleton si remarquable, est à retenir: «Un mélodrame «n’est souvent qu’un drame vu par des confrères.»
«C’est le public qui fait la critique des critiques. Il la faisait déjà au temps de Molièrel.. Voyez ce que dit Uranie dans la «Critique de l’Ecole des Femmes: «C’est une étrange chose de vous autres, «messieurs les poètes, que vous condamnicz tou«jours les pièces où tout le monde court, et ne «disez jamais du bien que de celles où personne «ne va. Vous montrez pour les unes une haine «invincible, et pour les autres, une tendresse qui «n’est pas concevable!»
«Quand il s’agit d’une pièce dont ello flaire le succès, la critique est toujours divisée.... Parmi tant d’avis différents, comment le public pourrait-il se reconnaitre? Il va voir la pièce et juge en dernier ressort. Il ne juge pas seulement la pièce, il juge aussi la critique.....“