Original

19. Juni 1924

Grade hatte ich in der Zeitung gelesen, was der König der Belgier vom Völkerbund gesagt hat: Er erweise sich allmählich als eine moralische Großmacht - da spielte mir der Zufall wieder ein Büchlein in die Hand, das ich vor einigen Jahren für zehn Sous an den Pariser Quais gekauft hatte: „Notes sur Berlin“ von Jean Ajalbert.

Jean Ajalbert ist ein begeisterter Feind des Militarismus und man kann sogar sagen des Militärs. Er verabscheut den Krieg und das Säbelrasseln, das der Krieg als Schatten in den Frieden wirft. In seinem Büchlein über Berlin, das 1894, also vor dreißig Jahren entstanden ist, sieht Vieles, was heute gar seltsam anmutet. So zum Beispiel, wenn er meint, daß die Welt und daß speziell die deutschen Sozialisten für einen Krieg nicht mehr zu haben wären. Und auch von Elsaß-Lothringen speziell vom Elsaß sagt er, was denn daraus werden soll, wenn dieses Stück Frankreich, das der Feind dem Mutterland aus der Flanke gerissen, nicht mehr durch Krieg zurückgewonnen werden darf.

L’Alsace, chi bien oui, elle nous abne beaucoup, avec une douce patience, qui toujours espère...

Moi, j’aurais voulu qu’elle désespérât, une fois...

L’Alsace, disent les Allemands, mals elle a’est soumise, sans jamais même complot de révolte!

J’y ai passé, sur la terre d’Alsace, et je ne doute point que les regards fidèles ne soient tournés vers nous... Tous font les plus tendres, les plus sentimentales protestations à notre é j'ai entendu les voix les plus sincères, gémissant de l’occupation prussionne, et j’ai eu le coeur serré et j’ai pleuré à contempler de tout à fait près le spectacle de villes vaincues, d’étres humains devenus la chose d’un vainqueur... La souffrance morale était profonde, comme irrémédiable, entretenue aussi par des verations comme celles des passe ports et l’augmentation des impôts... Mais elle est Allemande de mœurs, la plantureuse Alsace, un peu trop passive... Oui, alle nous a aimés, elle nous aime, elle souffre encore du fait d’être allemande, mais - j’en demande pardon aux convictions que je puis fâcher - no a’habitue-t-elle pas à la longue?... Longtemps elle a regardé du haut de la tour, si elle no nous voyait pas revenir.

De temps à autre elle pouvait nous marquer on persistant amour par l’élection de députés protestatires: elle s’en est lassée...

Elle a pleuré, oui, de brûlantes larmes, l’Alsace, assez pour exciter, pour l’histoire, la pitié et l’admiration qui ont survécu à la Pologne.

Mais la fidélité au passé, la foi dans l’avenir, no sont point aussi inébranlables, au pays perdu, que j’ai cru le voir jadis aux sommets des Vosges, ou dans la vallée, sur les bords du Rhin rapide ou sur les douces rives de la Doller à Strasbourg, comme dans le plus humble village du Sundgau. Ils s’en vont, les vieux et les vieilles, qui sous le toit en batière de la pauvre église de village, ou les voûtes de la haute cathédrale, imploraient Dieu de ne pas les laisser partir avant le retour des Français... Les rudes souvenirs sont de moins en moins cuisants, dans les nouvelles générations, de plus en plus germanisées par la langue, de plus en plus mêlées aux vainqueurs... Les énergies et les ámes, d’autre part, se tournent vers d’autres buts, rêvent des conquêtes sociales...

L’Alsace, interroge-t-on?

Ehl bien ... la neutralisation ... pourquoi cela ne se résoudrait il pas ainsi...!

C’est une idée que je n’ai pas découverte, pas plus que je no découvre l’Allemagne...

Mais, il faut bien que les conservateurs de l’héroïsme en chambre, qui nous traitent si facilement en criminels, s’liabituent à envisager cette perspective que l’avenir est à l’arbitrage international...“

Da wären wir also bei der Völkerbundidee.

Schade, daß immer nur die Kleinen und Schwachen am wärmsten für sie eintreten!

Aber ist denn nicht elles Große in der Welt von den Kleinen und Schwachen erdacht und durchgesetzt worden?

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