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Die @elen, die in diesen Tagen die Angst der Prüfungen durch@machen hatten, werden mit Interesse lesen, was in den «Libres Propos» Alain Originelles über die Examensangst plaudert:
«Expliquez@mo@, dit le co@égien, pourquoi la @ pens@e de mon examen me denne la colique.» A quoi le poète répondit: «Tout d@ger inté@se le ventre; toute défense couvre d’abo@d le ventre. @’est pas de partie du corps q@i soit moins protégée. Il n’en @st p@nt où les blessures soient. @ dang@euses. Au temps où j'étais infirmier, nous sauvions un ventre pour @ poitrines, po@ dix têtes, car @’est @si que l’on parle aux hôpitaux de gu@re. Le @en @platit contre terre, @ ainsi cache son ventre. L’homme @e tient debout, et ainsi découvre son ventre; aussi lui faut-il une bonne ceinture pour lui donner assurance; mais, dans le moindre danger, son imagination est aussitôt portée vers ce centre de faiblesse; c’est pourquoi la maladie de peur se porte aussi là. C’est pourquoi à la seule pensée de l’examinateur, vous pensez symboliquement, vous parez d’avance le coup dangereux, vous imaginez la douleur dans la partie vulnérable; et chacun sait que les mouvements imaginaires ne sont jamais tout à fait imaginaires. Sanglez-vous donc pour l’examen comme pour un combat, et tout ira bien.»
«L’imagination, dit le physiologiste, est ici plutôt effet que cause. Tout danger nous met en boule; la boule est la forme de défense, puisqu’elle rédult la surface autant que le permet le volume. Le hérisson est géomètre par la force des choses, et tout vivant l’est aussi autant qu’il peut. Nous n’en sommes pas encore au mal de ventre, mais j’y arrive. Tout se r@e vers le ventre. Or le sang, qu’il faut considérer, avec les vaissesur qui le conduisent, comme un tissu qui tantôt s’étalo et tantôt se replie, le sang se met en boule aussi, et @flue des extrémités et de la @urfa@ vers l’intérieur; et c’est cette énergique compression qui fait que le cœur en riposte accélèro aes battements à la moindre peur. Autant dire que les parties intestinales se trouvent congestionnées. D’où ce filtrage @rmal et @te irrit@tion. Le @ng fuit où @ peut fuir; c’est @ com@encement d@ toute fuite. Et d’autant plus que le corpa @ dresse et @’étale. @ettez vous donc en boule, et les genoux au m@on; @’est la meilleure positio@ pour revoir l’hist@ de France et l’algèbre.»
L’a@stom@te dit: «Trop de symbole encore; @op de pen@ Vous supposez que l’on se prépare @ un examen comme @ un combat. Mais un examen n’est pas un combat, et les métaphores ne sont point des raisons. J’aimerais mieux consid@ ce qu’il y a de commun d@ns toute attente, qui est @e impatience d’agir et exactement @ sotion @nticipée, c’est-à-dire qui n’est point réglée par l’objet. Je vois do@ que les @es tirent en tous sens et se dur@t par un con@el frémis@ment. Celui qui @nalyserait do près l’attento y verrait les signea d’un grand travail sur soi et d’une grande fatigue. Mais où est le mal de ventre? Attendez. Le cœur est un muscle creux, comme vous savez; seulement vous n’avez pas peut-être pensê à ceci que @que muscle est @ sorte de @ceur, par les v@eaux qui @ trave@t, et qu’ainsi tous les vaisseaux des mus@ se trouvent comprimés par cette @ideur des @cles qui est l’effet de l’@tente. L’setion remet tout on place, par @es contractions @ternées qui @ont circuler le sang partout. M@ dans l’ettente an@ieuse, qui est un état de contracture, @ sang est chassé de@ parties musclé@s vers les parties molles, co qui à la fois excite le cerveau, @mène le cœur, coupe la respiration et inonde l’intestin. Je ne crois pas que les conscils de boucler @a ceinture et de faire la boule soient mauvais; cette dernière position, qui ést oelle du fœtus, est toujours favorable. Mais je conseille plutôt de scier du bois, de clouer des caisses ou de déplacer des armoires. Mécaniqu@ contre mécanique.»“